Eversheds à l’essentiel

Eversheds à l’essentiel

On reconnaît fréquemment aux intérieurs scandinaves ou japonais de savoir toucher à l’essentiel. Que l’humain et l’usage priment sur le décor, même si celui-ci remplit parfaitement sa fonction aussi discrète qu’indispensable.

Les nouveaux bureaux parisiens d’Eversheds Sutherland, un des plus grands cabinets d’avocats internationaux au monde, respirent ce dépouillement et cette rigueur qui en sont le luxe véritable, sans ostentation aucune.

L’intention du client était explicite : chaque bureau devait être compris comme une invitation à la concentration dans des volumes relativement réduits, mais absolument débarrassés du superflu. N’entraver donc ni le mouvement, ni l’esprit par des ornements ou objets inutiles.

L’intégralité des rangements restent ainsi à la porte du bureau. Bordant les circulations, des lockers composent à eux seuls une épaisse paroi à la façade délicatement calepinée. Et dans la pièce, quand le regard s’échappe, il ne rencontre que des matières extrêmement simples, très belles aussi, il faut l’avouer, par leur sélection stricte : travertin clair, orme gris, tissus tendus, parfois rétro-éclairés… Comme si, de manière subliminale, la pièce devait demeurer aussi dégagée avant, que pendant ou après son utilisation.

Deux niveaux de 1 000 m2 chacun accueillent ces bureaux individuels très facilement reformatés, reflet de la flexibilité permanente des équipes. Ils font bloc contre la façade pour ménager un vaste espace central, café-convivialité, où émerge, à tout instant, la vie sociale et où se prolongent les discussions. Banquette ou mange debout selon l’envie ou le temps imparti.

Le rez-de-chaussée, auquel on accède par un sas d’entrée vitré, est dédié aux visiteurs. Pas de banque d’accueil imposante, mais un large salon ouvert sur un jardin intérieur, puis un discret desk. De là, des circulations sur le pourtour du plateau, en premier jour, alors que la partie centrale concentre les espaces de réunion, sous de multiples formats. Cette disposition « inversée » contre-intuitive pour les utilisateurs a été validée sans regret après une séance clients-architectes de simulation in situ.